La petite histoire du 24 h chez CRI

L’histoire commence, étrangement, lorsque les magasins Jacob décident de se mettre légalement à l’abri de leurs créanciers. À ce moment, CRI a financé plusieurs centaines de milliers de dollars en achats médias à la bannière québécoise et se trouve dans une situation pour le moins « inconfortable ». Une des entreprises à qui CRI agence doit des gros montants dans le dossier est Bell Média.  

Par chance, un complice de longue date de CRI, annonce qu’il peut présenter l’agence au vice-président Marketing de Bell Média. À la date prévue, nous accompagnons notre complice chez Bell Média, où a lieu une conférence de presse pour lancer l’édition annuelle du 24 h de Tremblant. 

Après une poignée de main bien sentie et quelques phrases sur notre situation d’endettement, le vice-président Marketing, qui est aussi, à l’époque, président du CA du 24 h, nous dit : « C’est sûr qu’on peut arranger quelque chose pour votre dette. » Et il nous demande : « Pis vous, les gars, allez-vous faire le 24 h de Tremblant cette année? » … La seule réponse possible a été : « Euuuhhh! Ben oui! Pourquoi pas? » Et voilà, l’aventure commençait pour nous! 

Lors de notre première participation au 24 h de Tremblant, nous avons compris tout le sens de cet événement et de cette collecte de fonds. Si certains voient le 24 h comme une course ou un événement festif, chez CRI, nous avons vu tout le côté humain : les enfants malades, leurs parents et leurs familles, et tous les gens engagés pour la cause des enfants. Comment la maladie touche de près ou de loin autant de gens et combien l’argent amassé au fil des ans sert bel et bien ces enfants.

C’est en visitant le Centre de cancérologie Charles-Bruneau que l’on saisit tout l’apport positif que cet événement a sur les traitements maintenant disponibles au Québec.  

10 ans après cette première rencontre et une première édition en tant que participant(e)s, les membres de l’agence sont encore aussi investis dans l’événement. Parce que le 24 h de Tremblant, c’est un défi sportif, mais c’est aussi : 

• Des visites émouvantes chaque année au Centre de cancérologie Charles-Bruneau. 
• La bouffe succulente de Marie-Chantal et son merveilleux jambon, qu’on déguste après nos relais de nuit. 
• Des séances photo poignantes où des enfants qui luttent contre la maladie vous disent des choses comme : « J’ai mis une pause sur ma vie. » 
• Des développements de campagnes où l’équipe créative met de l’avant les enfants, leur histoire et leur manière d’exprimer leur réalité. 
• Des collectes de fonds de toutes sortes, aussi originales qu’une épilation masculine commanditée. 
• 10 ans de rencontres bouleversantes au pied des pentes avec des enfants et des parents reconnaissants qui traversent des moments douloureux. 
• Des joutes endiablées de Name that tune en soirée entre collègues qui portent leurs combines hivernales. 
• Un team building super efficace qui rassemble toujours près de 40 collègues autour d’une cause qui va droit au cœur. 
• Surtout pas une course; on peut s’arrêter prendre des photos de chevreuils curieux qui viennent observer les skieurs la nuit. 
• Des parents, des ami(e)s, des partenaires d’affaires, des voisins qui encouragent généreusement les participant(e)s avec un don pour la cause. 

Mais le 24 h, pour CRI, c’est surtout 10 ans comme commanditaire d’expertise, avec un Wolfgang Housseaux qui s’implique personnellement pour trouver tous les moyens possibles d’amasser le plus de dons pour les enfants malades. 

C’est aussi grâce à lui que tous les Criens qui participent au 24 h ont un endroit où se loger, un horaire de relais, un moyen de transport vers Tremblant, et c’est lui qui les motive tous les jours afin d’augmenter leur objectif de collecte de fonds, à aller chercher plus de dons pour les enfants, et qui prépare diverses tactiques pour faire rayonner cette collecte de fonds dans les réseaux sociaux de chaque participant. 

Le 24 h pour CRI, c’est aussi l’implication de Christian Lafrenière, qui siège au conseil d’administration depuis notre deuxième participation… et plus de 250 000 $ accumulés en collectes de fonds. 

Et, pour CRI, ce ne sera pas fini avant que tous les enfants soient guéris.