Le 28 jours sans alcool : le meilleur défi!

Nous sommes en février. Que peut-on faire?
Il y a quelques festivals, mais il fait froid.
Il ne faut pas oublier le Super Bowl et la Saint-Valentin… Surtout pas la Saint-Valentin…
Et il y a le 28 jours sans alcool!

Oui, oui, on peut célébrer le fait que l’on ne prend pas d’alcool! Et on s’entend que comme c’est le mois le plus court, c’est donc le plus simple pour ce défi.

Mais ça sort d’où, ce défi-là? Une autre mode comme le Ice Bucket Challenge? Pas du tout, et c’est probablement même le plus vieux défi de l’ère moderne.

Parce que, oui, il y a des défis un peu partout. Des courses, des descentes de montagnes, de la marche, du vélo, etc., souvent suivis d’un party. Et ils sont pratiquement tous associés à une collecte de fonds pour une bonne cause. Mais on oublie souvent la cause reliée à l’activité ou au défi.

Le 28 jours sans alcool, lui, nous le rappelle dans son titre. Et à jeun, c’est encore plus difficile de l’oublier.

Mais donc, si ça ne vient pas d’une mode, ça vient d’où? Les origines de ce mouvement sont assez floues. Il y a plusieurs histoires sur la façon dont le défi en est venu à exister. La preuve en est que l’événement que l’on connaît ici est né en 2013, tout comme celui en Angleterre, et on parle de 2008 pour l’Australie. Ce défi est donc mondial et peut être retrouvé sous plusieurs noms différents. Le 28 jours sans alcool, Dry January, Drynuary, Janopause, Dry Feb, Dry July, Sober October, Ocsober, No Alchool November, et j’en oublie probablement. Il faut dire que c’est un défi qui ne demande aucun climat ou endroit spécial, juste de la bonne volonté.

Une légende dit que l’idée de cesser la consommation en janvier est en fait née en 1942, lorsque le gouvernement finlandais a lancé une campagne appelée « Janvier sobre » dans le cadre de son effort de guerre contre l’Union soviétique.

Lorsque l’on dit que c’est le meilleur défi, c’est qu’il profite à tout le monde. Les participants amassent de l’argent pour une cause (la fondation Jean Lapointe pour le 28 jours, et le cancer pour les autres). Et même s’ils n’amassent pas d’argent, ils bénéficient tout de même de beaux avantages, autant physiques que monétaires!

Une étude menée en Angleterre en 2018 révèle que chez les participants du Dry January :

• 86 % ont sauvé de l’argent
• 71 % ont bénéficié d’un meilleur sommeil, et 66 % de plus d’énergie
• 65 % ont amélioré leur santé
• 58 % ont perdu du poids

Et cette mode de la dernière décennie a amené plus de gens à réduire ou à mettre un terme à leur consommation durant l’année, ce qui a sûrement réduit plusieurs problèmes de société, mais a aussi grandement aidé dans le développement de l’industrie des boissons sans alcool! Cette industrie est vraiment en pleine expansion, avec plusieurs gins et vodkas, bières et autres, qui font même envier ceux dont le choix a porté sur un produit alcoolisé. Un autre bénéfice!

Donc, que ce soit en votre honneur, celui des Finlandais, Anglais, Australiens ou de Jean Lapointe, prenez donc le prochain mois de congé d’alcool et redonnez pour une bonne cause. Tout le monde en sera gagnant.